RECHERCHE, PHARMACIE : Biotrial rejette les accusations du Figaro

Dans un article publié lundi 10 octobre sur son site web, le journal d’informations LE FIGARO / T : 01.57.08.50.00 affirme que le dossier d’instruction "révèle des dysfonctionnements grave au sein du laboratoire rennais" dans le cadre de l’essai clinique orchestré par le centre de recherche rennais BIOTRIAL / T : 02.99.59.91.91 qui s’était conclu par le décès d’un volontaire en janvier dernier. Toujours selon la même source, les médicaments utilisés pour cet essai auraient été périmés depuis trois mois. Le centre de recherches Biotrial a publié un communiqué de presse en réponse aux accusations du Figaro. Biotrial dément "formellement les informations du Figaro selon lesquelles la molécule testée aurait été périmée". En outre, de rappeler que "seule l’enquête pénale menée dans la sérénité par les magistrats sera de nature à déterminer les causes de l’accident qui reste jusqu’à ce jour inexpliqué. Bien que n’ayant pas accès au dossier d’instruction, Biotrial coopère activement avec les autorités judiciaires et veillera au respect du secret de l’instruction tant dans l’intérêt de ses salariés que des volontaires qui ont participé à l’essai". L’enquête a duré 5 mois. Dans un précédent communiqué daté du 14 juin 2016, le procureur de Paris avait précisé que "le produit administré aux volontaires sains n’était pas adultéré". Le mardi 11 octobre, Le Figaro pointait "un autre incident chez Biotrial après celui de Rennes". L’incident en question serait survenu le 18 février, soit environ un mois après le décès de Guillaume Molinet. Cet essai, qui portait sur une molécule développée par le laboratoire suisse Actélion, avait alors été suspendu. Le volontaire aurait quitté l’hôpital le 21 février. www.aider-recherche-clinique.fr/sante.lefigaro.fr/