INDUSTRIE NAVALE : Voix dissonantes au sujet de la possible reprise de STX par Fincantieri

" L’État se garde toutes les possibilités d’intervention si les échanges avec Fincantieri ne sont pas conformes ". Tels ont été les mots de Christophe Sirugue, secrétaire d’Etat à l’Industrie, lors de sa visite aux salariés de STX FRANCE S A / T : 02.51.10.91.00 mercredi 4 janvier 2016. Selon lui, l’industriel italien, toujours candidat à la reprise du chantier naval de Saint-Nazaire, pourrait ne pas devenir l’actionnaire majoritaire du site. Le constructeur naval de défense français DCNS / T : 01.40.59.50.00 est une nouvelle fois évoqué. De son côté, le maire PS de SAINT NAZAIRE / T : 02.40.00.40.00 s’est clairement prononcé contre l’arrivée de Fincantieri au capital du chantier naval local. David Samzun a déclaré qu’il verrait  "plutôt d’un mauvais oeil que Fincantieri et qu’il soit donc le patron de nos chantiers", rappelant que "l’Etat français peut construire une proposition complémentaire". Bruno Retailleau, le président de la REGION DES PAYS DE LA LOIRE / T : 02.28.20.50.00, entend faire entrer la région au capital "si c’est strictement nécessaire". Pour le président de Région, la meilleure solution semblerait de créer un consortium entre l’Etat et DCNS, qui détiendrait ainsi moins de 50 % du capital, d’octroyer moins de 50 % à Fincantieri et de faire entrer des acteurs minoritaires au capital pour compléter la mise. Une question est en droit d’être posée. Si cette solution était retenue, que se passerait-il en cas d’OPA de la part de Fincantieri ? Rappelons que l’Etat Français dispose d’une minorité de blocage. www.stxfrance.com/