ELEVAGE : Un élevage de poules vendéen visé par une vidéo de L214

L’association de protection animale L214 s’est fait une solide réputation en dénonçant les pratiques liées à l’élevage ou l’abattage animal. Le 30 mai, une vidéo a été diffusée visant à dénoncer des pratiques présumées de l’élevage de poules LES OEUFS GESLIN / T : 02.51.41.68.73, dont le siège social est à Chauché. L’association a porté plainte auprès du Tribunal de Grande Instance de la Roche-sur-Yon pour mauvais traitements envers les animaux. Les Oeufs Geslin disposent de 2 bâtiments qui accueillent un total de 160 000 poules pondeuses. Les animaux filmés semblent avoir été laissés sans soins. De leur côté, les dirigeants de la société de 150 salariés, précisent dans les colonnes de Ouest-France, que " les animaux sont suivis régulièrement pas des vétérinaires, et surveillés « plusieurs fois par jour, du lundi au dimanche » ". Selon L214, les poules filmées seraient touchées par le colibacille. Les dirigeants, Denis Geslin et son fils Benoît, son très inquiets des effets de cette vidéo. D’après une information relayée sur le site de L214, le groupe Panzani, client des Oeufs Geslin, aurait diffusé un "engagement à parvenir à un approvisionnement alternatif aux cages au plus tard en 2025". La bactérie colibacille n’est pas transmissible à l’Homme. Toutefois, entre douze et vingt poules meurent chaque jour, du fait d’ "une trop grande promiscuité" selon l’association. Les cages ne mesureraient pas plus "d’une feuille A4" et les "poules ne sortent jamais". Benoît Geslin tient absolument à se défendre de toute action de négligence et de maltraitance sur ses animaux. Il rappelle "Nous sommes avant tout éleveur, c’est notre premier métier".