MEDICAMENT : Depuis le décès en phase 1 d’un patient, Biotrial garde espoir

Tout juste un an après le décès accidentel d’un patient, l’enquête est toujours en cours afin de faire l’éclairage sur l’ "accident" survenu lors d’un essai clinique mené par le centre d’essais cliniques rennais BIOTRIAL / T : 02.99.59.91.91. A l’époque, le laboratoire teste, en phase 1, la molécule portugaise BIA 10-2474 destinée à soulager l’anxiété et la douleur. La victime, un homme de 49 ans, était porteuse d’une anomalie endocrânienne impossible à déceler grâce aux techniques d’imagerie actuelles. Il aura fallu attendre l’autopsie pour découvrir cette pathologie. La laboratoire BIAL a pris la décision d’abandonner cette molécule et toutes les recherches liées. Toutefois, l’AGENCE NATIONALE DE SECURITE DU MEDICAMENT ET DES PRODUITS DE SANTE / T : 01.55.87.30.00 a assuré dans un rapport que le produit testé était conforme aux "exigences attendues". Toutefois, le centre rennais Biotrial a dû faire face à un tsunami. En 2016, Biotrial devait mener 60 études de phase 1 : seules 6 ont été réalisées. "Trois quarts des contrats ont disparu en quinze jours". Auparavant, Biotrial réalisait 40 % de son CA autour des études de phase 1 (test sur l’Homme). En 2016, cette activité n’a représenté que 4 % de son CA. Sur son site rennais Biotrial emploie 180 personnes. En septembre dernier, le rennais a ouvert un centre d’essais cliniques à Newark, aux Etats-Unis. La direction espère pouvoir s’implanter en Asie. www.aider-recherche-clinique.fr