SANTE, BIEN-ÊTRE : Reprise de la communication entre le groupe Perrigo et ses salariés
Nous l’évoquions dans notre dernière édition: mardi 12 avril dernier, Olivier Berthaud, l’ancien dirigeant du LABORATOIRE DE LA MER / T : 02.99.21.53.70 (à Saint-Malo, CA 2015 de 40 M€ pour 127 salariés), était évincé en quelques minutes par des représentants du propriétaire américano-israélien Perrigo. Ils étaient venus visiter l’usine de Physiomer, leader de solution nasale à base d’eau de mer. Les salariés s’étaient immédiatement mis en grève pour répondre à ce limogeage. Perrigo a diffusé un communiqué visant à rétablir le dialogue social. Le groupe précise de pas avoir la moindre "intention de délocaliser les activités de Laboratoire de la mer, ni en Irlande [pays où est immatriculé Perrigo, ndr], ni ailleurs". Un investissement de 2.6 millions d’euros sera débloqué, en R&D notamment. Le groupe assure également vouloir "maintenir les emplois et le site de Saint-Malo". Ces mesures ne semblent pas suffisantes pour l’ancien dirigeant qui cosigne un communiqué : selon lui, un plan d’investissement de 12 M€ sur trois ans de la chaîne de production est indispensable pour son maintien et sa mise aux normes. Dans un article du 15 avril au soir, le journal Le Parisien relaie un commentaire de Mr. Berthaud : "Perrigo veut économiser 350 M€ en installant le nouveau siège social en Irlande. Le président de la République doit s’emparer de ce dossier et aider les salariés". De son côte, le quotidien Ouest-France révélait des méthodes intimidantes. "Des avocats sont arrivés. Ils reprennent les contrats (de travail) des uns et des autres, à commencer par les représentants du personnel, pour trouver des failles, racontait au quotidien local une gréviste. Ils sont à l’intérieur, ils subissent. Pris tour à tour à part dans les bureaux." www.laboratoiredelamer.com
