INDUSTRIE/NUCLEAIRE : L’Etat tente de reprendre la main sur les activités nucléaires d’Alstom

Les discussions se déroulent dans la plus grande discrétion. Après avoir accepté d’en céder le contrôle à GENERAL ELECTRIC INTERNATIONAL en 2014, l’État est à la manœuvre pour tenter de récupérer les turbines Arabelle. Cet acronyme – le « A » réfère à Alstom et « bel » à Belfort, le berceau de la société – désigne la plus fiable des turbines à vapeur pour le nucléaire, 7 mètres de diamètre et 4.000 tonnes, qui équipe à la fois 1/3 des centrales nucléaires dans le monde, dont celles d’EDF, les sous-marins à propulsion nucléaire et le porte-avions Charles-de-Gaulle. www.ge.com/fr